PRISE EN CHARGE DES STÉNOSES CAROTIDIENNES ATHEROMATEUSES
Les sténoses de la bifurcation carotidienne, pour la grande majorité d’origine athéroscléreuse, sont à la fois fréquentes (5 à 10 % des sujets de plus de 65 ans ont une sténose > 50 %) et graves, en raison du risque d’infarctus cérébral qu’elles entraînent. Ce risque est supérieur à 10 % par an en cas de sténose symptomatique et de l’ordre de 2 % par an en cas de sténose asymptomatique.
PRISE EN CHARGE DES ANÉVRISMES DE L’AORTE ABDOMINALE
QUI DÉPISTER?
- Homme âgé de 65 à 75 ans fumeur (défini par une consommation minimum d’une cigarette / jour) ou ancien fumeur (défini par le fait d’avoir arrêté de fumer depuis moins de 20 ans quel que soit le nombre de cigarettes consommées).
- Homme âgé de 50 à 75 ans ayant un antécédent familial au premier degré d’AAA (père, mère, frère ou sœur).
PRISE EN CHARGE DES ANÉVRISMES DE L’AORTE ABDOMINALE
QUI DÉPISTER?
- Homme âgé de 65 à 75 ans fumeur (défini par une consommation minimum d’une cigarette / jour) ou ancien fumeur (défini par le fait d’avoir arrêté de fumer depuis moins de 20 ans quel que soit le nombre de cigarettes consommées).
- Homme âgé de 50 à 75 ans ayant un antécédent familial au premier degré d’AAA (père, mère, frère ou sœur).
PRISE EN CHARGE DES STÉNOSES DES ARTÈRES RÉNALES
Le pronostic est avant tout conditionné par la fréquence des évènements cardio-vasculaires qui surviennent dans le cadre de la maladie athéromateuse. En effet sur une population de patients porteurs d’une sténose d’artère rénale, 40% feront un évènement cardio-vasculaire et seulement 8% présenteront une insuffisance rénale terminale.
Le risque spontané d’une thrombose sur une sténose athéromateuse d’une artère rénale est de 3%.
ANTITHROMBOTIQUES
Les antithrombotiques sont utilisés en chirurgie artérielle restauratrice pour la prévention des complications thrombotiques artérielles et veineuse et pour la réduction de la mortalité cardio et cérébro-vasculaire associée.
Si l’ensemble de la communauté médicale s’accorde sur l’importance des antiagrégants plaquettaires pour diminuer la mortalité cardio et cérébro-vasculaire, il n’existe à l’heure actuelle pas de consensus sur les modalités thérapeutiques en fonction de la nature du geste chirurgical effectué.